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Revue Presse

LA POLITIQUE S'IMPOSE AUX QUOTIDIENS

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Revue de presse

Les sujets politiques se maintiennent de plus belle au cœur de l'actualité trois jours après un grand rassemblement organisé par le mouvement Y'en a marre pour dénoncer le régime du président Macky Sall.

Plusieurs quotidiens parvenus lundi à l'APS se font l'écho des réactions de responsables du pouvoir, après la tenue de ce rassemblement organisé vendredi à Dakar.

Sud Quotidien note ainsi que l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir) "lève les bouliers", après les rassemblements réussis de Y'en a marre place de la nation, où des centaines de personnes ont protesté, vendredi après-midi, Place de la nation, contre le système de gouvernance mis en place par le président Macky Sall, à l'appel du mouvement.

"Au lendemain du méga rassemblement piloté à la Place de la nation, ex-Obélisque, vendredi dernier, par le mouvement Y ‘en a marre, le parti au pouvoir n'a pas manqué de lever les boucliers contre Fadel Barro et Cie. Moult responsables de l'Alliance pour la République ont profité de sorties publiques au cours du week-end pour fustiger la démarche et tirer à boulets rouges sur le mouvement citoyen", écrit ce journal.

Il cite Moustapha Cissé Lô, vice-président à l'Assemblée nationale, Matar Bâ, ministre des Sports et maire de Fatick ou Mor Ngom, ministre-conseiller et maire de Ndangalma. Un "tir groupé du régime" en fait, souligne Enquête via sa manchette consacrée au même sujet.

"Aminata Touré, Moustapha Cissé Lô, le ministre Oumar Guèye, le président du conseil départemental de Rufisque, Souleymane Ndoye, n'y sont pas allés de main morte contre Fadel Barro", coordonnateur du mouvement Y'en a marre, "ses amis et l'opposition", rapporte Enquête.

"Le camp du pouvoir atténue les ardeurs adverses après la mobilisation réussie de Y ‘en a marre. Certains déprécient même la portée de ce rassemblement et critiquent sévèrement l'implication de l'opposition dans la manifestation", ajoute le même journal.

"Ce qui fait peur…", lit-on en première page de La Tribune. "Depuis sa manifestation réussie de ce vendredi 7 avril, le mouvement citoyen Y'en a marre ne cesse d'essuyer des répliques plus incendiaires les unes les autres de la part des tenants du pouvoir", fait observer cette publication quotidienne.

Selon La Tribune, cette stratégie "ressemble à un manque d'arguments devant les problèmes soulevés par la contestation de ces jeunes", ce qui fait que pour "affaiblir leur force de frappe, les affidés du régime Sall rivalisent de zèle et de virulence pour descendre en flammes ce mouvement et le discréditer aux yeux de l'opinion".

"Mais cette stratégie de dénigrement peu payante adoptée par ces zélateurs pour faire diversion face à la pertinence des principes défendus par Y'en a marre, risque de leur être fatale comme ce fut le cas pour le régime libéral", poursuit La Tribune.

"Il est temps que le président Sall se réveille enfin !", appelle de tous ses vœux le commentateur du Témoin quotidien, lequel signale que Benoo Bokk Yaakaar (BBY), la coalition regroupant l'APR et ses alliés, "minimise" également la mobilisation de Y'en a marre.

Dans le même temps, la perspective des prochaines législatives du 30 juillet prochain fait mobiliser au sein des états-majors dont ceux de l'opposition, si l'on en croit certains quotidiens dont Enquête. "Manœuvres tous azimuts", affiche par exemple ce journal.

"À presque trois mois des futures échéances législatives, les tractations vont bon train dans le Landerneau politique sénégalais. Si les choses semblent moins complexes au sein de la mouvance présidentielle, ce n'est pas le cas du côté de l'opposition qui s'attèle à un jeu d'alliances qui, si elles aboutissent, peuvent mettre en difficulté le président Sall", signale Enquête.

"Les législatives qui se profilent à l'horizon suscitent beaucoup de convoitises et de discordes, tant au sein de l'opposition que du pouvoir", constate Sud Quotidien. Suffisant pour que L'Observateur évoque le pire des activités politiques du week-end en titrant : "Nom de code : violence".

Le journal fait notamment état d'une "bataille rangée" entre responsables de l'APR à Kaffrine, "théâtre d'un affrontement musclé", une "violente bagarre" liée au choc des investitures pour les prochaines législatives. Il y a aussi que la caravane du leader du Grand parti (GP), Malick Gackou, a essuyé des grenades lacrymogènes, selon L'Observateur.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Ftont National Sénégal Sunugal

    En Avril, 2017 (10:52 AM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 



    QUI A DIT QUE "L'HOMME EST UN ANIMAL POLITIQUE" ?



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